Mon dîner idéal

Souvent, avec mon homme, on imagine qui on inviterait à notre dîner idéal. Pas des membres de notre famille ou nos potes, non. On parle de personnalités, de stars, vivantes ou disparues, françaises ou internationales. Parce que, bien sûr, dans notre dîner idéal, il n’y aurait ni barrière de langue, ni barrière de mortalité. Ce serait un drôlement chouette dîner je vous le dis, même que j’oublierais p’têt de manger tellement je serais fascinée par mes convives ! Allez, on y va, je vous fais les présentations ?

Pour un dîner réussi, ne pas inviter des abrutis

Ben ça, déjà, c’est la base, évidemment. On n’inviterait que des gens intelligents, en partant du principe qu’on est intelligents nous aussi (ou qu’on aime se le faire croire !). Intelligents et drôles, si possible. Les tristes sires, bof. Des gens inspirants, fascinants, étonnants. Des gens qui sortent de l’ordinaire. Des gens qui ne pensent pas comme tout le monde, qui ne font pas comme tout le monde. Non pas pour se différencier de la masse, mais parce qu’ils sont naturellement différents. Des gens uniques.

Je ne sais pas combien de personnes seraient rassemblées. Il faudrait peut-être rajouter une rallonge à la table. Ou acheter une nouvelle table spécialement pour l’occasion, soyons fous ! Et puis il faudrait que je brique la maison de fond en comble, moi qui adoooore (ou pas) le ménage, histoire de ne pas avoir honte quand je recevrai mes convives.

Pour un dîner parfait, se taire et écouter

Se présenteraient à la porte nos chers invités, je ne sais pas dans quel ordre, peu importe. Il y aurait Alexandre Astier, suivi de près par Albert Dupontel. Ils auraient sans doute tapé la discute sur le trajet d’ailleurs. Là, j’essaierais peut-être de placer un trait d’humour, mais il est possible que devant deux tels génies, je reste bouche bée comme une idiote !

Marilyn Monroe et Lee Miller nous rejoindraient. Je suppose que vous ne connaissez pas tous Lee Miller, et je vais vous dire un truc : vous avez tort ! C’était une femme exceptionnelle, une mannequin devenue photographe de mode, puis photographe de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale. Une femme absolument incroyable ! Quant à Marilyn, est-il vraiment besoin de la présenter ? Sa vulnérabilité, son aura, sa force, sa beauté, son intelligence… tout me fascine chez elle.

Robin Williams et son merveilleux regard doux et malicieux nous rejoindrait ensuite. Je serai très émue face à lui, mais il me ferait rire pour me détendre. Je crois qu’il y aurait aussi Charlie Chaplin, tiens. Pour son côté visionnaire et sa magie.

Jean Moulin et Victor Hugo arriveraient à leur tour. Et là, je crois que tout le monde se tairait, parce que quand même, deux monuments français, deux fiertés nationales.

Pour un dîner merveilleux, apprécier le simple fait d’être avec eux

Je ne sais pas si nous arriverions à trouver notre place au milieu de tous ces gens si merveilleux. Nous serions intimidés… Mais dans ce monde idéal, nous prendrions vite nos marques et discuterions avec chacun sans appréhension ni retenue.

Certains invités nous feraient remarquer que les femmes sont cruellement sous-représentées, et c’est vrai. Alors arriverait Alexandra David-Neel, de retour d’un des longs voyages dont elle a le secret. Elle serait accompagnée d’Yvonne de Malestroit, dont je vous raconterai un jour les exploits dans un article dédié.

Là, Astier et Dupontel souligneraient d’un ton taquin qu’il y a plus de défunts que de vivants dans ce dîner ! Non pas que ça les dérange, mais ce serait p’têt bien d’être plus équitable dans la répartition. Alors je passerais un coup de fil magique à de nouveaux invités et ils surgiraient peu de temps après.

Toc toc toc. Tiens, qui est-ce donc ? Allons ouvrir, le dîner n’a pas encore commencé, nous n’en sommes qu’à l’apéro. Plus on est de fous, plus on rit !

Pour un dîner inoubliable, rassembler des gens incroyables

En ouvrant la porte, je verrais arriver Virginie Grimaldi, dont je jalouse secrètement le succès, mais qui a l’air si sympa que je n’arrive pas à la détester ! Il y aurait aussi Kate Winslet, évidemment. Je me demanderais même pourquoi je n’y avais pas pensé avant tellement je trouve cette femme admirable dans ses choix de carrière et dans ses convictions.

Quatre vivants, huit disparus, six hommes, six femmes. Avec mon homme et moi, nous serions donc 14 convives rassemblés autour de cette table, à déguster des mets incroyables préparés par les meilleurs chefs, qui seraient tellement reconnaissants de pouvoir servir une telle tablée qu’ils ne nous factureraient aucun frais ! A la limite, ils nous paieraient même pour pouvoir être là, hé hé !

Là, je dégainerais une invention spécialement créée pour l’occasion : le bloqueur de temps. En appuyant sur le bouton, je rendrais le temps immobile, ce qui nous permettrait de prolonger ce dîner autant de temps qu’il nous sierait. Pour les disparus, ça ne changerait pas grand-chose, vu que le temps n’existe plus de l’autre côté, mais pour nous, les vivants, ce serait une opportunité très appréciable.

Et puis voilà, à un moment ou un autre, ce dîner finirait par s’achever et chacun repartirait d’où il est venu. Et nous, nous… nous resterions avec des souvenirs plein la tête et la joie d’avoir vécu un événement hors du commun ! Avec l’envie de remettre ça bientôt… Avec de nouveaux invités peut-être ?…

PS : pas de JJG à mon dîner parfait ? Ben non, vous êtes fous, vous ! Je le garde pour un tête-à-tête rien qu’avec moi (et mon homme, s’il y tient vraiment !).

2 réflexions sur “Mon dîner idéal”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *