Mon pêché capital (MAIS j’ASSUME)

Tout le monde vous le dira : je suis parfaite (ou presque). Et j’ai toujours raison aussi. Bref, je n’ai pas beaucoup de défauts. Ou alors des défauts tout petits tout mignons. Tellement mignons qu’ils en deviennent des qualités, vous comprenez ?!

Quoi ? Non, la mauvaise foi n’en fait pas partie, je ne vois pas du tout ce que vous voulez dire.

Ce n’est pas évident de n’avoir aucun défaut : les autres sont jaloux et envieux de ma perfection, snif. Du coup, j’ai dû me creuser la tête pour me trouver quand même un défaut. Et là, ce n’est pas un défaut que j’ai déniché, mais carrément un pêché capital ! Dieu ait mon âme…

Quel est donc ce terrible pêché capital, Fabie ?

Oui, je me parle à moi-même. De toute façon, je fais ce que je veux, je suis sur mon blog et j’écris comme j’ai envie d’écrire, non mais oh.

Le pêché capital auquel j’ai succombé commence par « gourm » et finit par « andise ». Je ne sais pas si vous l’avez ? Pas évident à trouver, j’avoue… Je suis gourmande depuis toujours. Et quand je parle de gourmandise, je parle SURTOUT de p’tits machins sucrés très super bons, vous voyez. Du genre macarons, pâtisseries, viennoiseries, crêpes et autres délices… Ce genre-là, oui.

Et encore, malgré les apparences, je me suis calmée. Parce qu’avant, j’engloutissais des litres de coca (beuuuuuuuuuuuuurk), des sachets de bonbons et des tablettes entières de chocolat. Mon foie ne me disait pas merci…

Avec l’âge et grâce à ma sagesse hors du commun (couplée à une modestie qui en ferait défaillir plus d’un), j’ai appris à me concentrer sur les vrais bons produits sucrés. Donc bye bye les saloperies de soda, les bonbecs, les barres chocolatées et autres trucs sucrés pondus par les industriels de l’alimentation.

Radar à boulangeries

Quand je bossais à Paris, je repérais toujours les bonnes boulangeries des quartiers où je vivais et où je travaillais. Je savais quelle boulangerie vendait les meilleurs flans, quelle autre faisait des chouquettes très trop bonnes (pas celles qui sont petites et caramélisées, non, celles qui sont plus grandes, avec une pâte à chou moelleuse et des grains de sucre juste ce qu’il faut. Rhaaaaa, rien que de les décrire, j’ai envie d’en manger ! Oui, je sais, je suis folle !)

Mon collègue et ami Jean me surnommait le radar à boulangeries. Je ne vois vraiment pas pourquoi, franchement… Ceci dit, je crois que j’aurais pu écrire un livre sur les meilleures boulangeries arrondissement par arrondissement, hé hé. Et ça n’a pas changé depuis que je suis dans le Loiret, j’vous le dis ! Ici, à Gien, je connais les meilleures boulangeries et je sais lesquelles font les meilleures pâtisseries et viennoiseries selon mes envies.

On a de la chance, en France, il y a vraiment des boulangeries partout. C’est sans doute le dernier commerce qui reste dans la plupart des villages. Rien qu’à Poilly, là où je vis, il y a 3 boulangeries pour 2 500 habitants. Alors qu’à l’étranger, malheur, ça devient une denrée rare ! Partout où je suis allée, les pâtisseries et viennoiseries se faisaient rares. Et quand j’arrivais à en dénicher, ça ne ressemblait en rien à nos fiertés françaises…

Le pire étant une religieuse IMMONDE que j’ai mangée en Australie. J’étais tellement contente d’en avoir trouvé une là-bas ! Ben je peux vous dire que j’ai vite déchanté quand j’ai mangé le truc. C’était autant une religieuse que moi je suis championne de surf ! Beurkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk.

Macarons, religieuses, tartes au citron… Je vous aime !

Je regarde toujours d’un air suspicieux, voire interloqué, toute personne qui me dit qu’elle n’aime pas le sucre. Mais pourquoi ?! Comment est-ce possible ?! C’est invraisemblable, m’enfin !…

Tenez, si vous m’offrez, je ne sais pas moi, une boîte de macarons, eh bien je vais pleurer de gratitude, ou presque ! Ceci dit, attention, il y a macarons et macarons. Je suis une puriste, moi, figurez-vous. Souvent, les macarons sont trop sucrés, ou trop secs. Trop ceci ou pas assez cela. Mais quand ils sont bien préparés, alors là, c’est un délice absolu. Je les déguste presque gramme par gramme, je n’en laisse pas échapper une miette. Et je fais les gros yeux à ceux qui ont l’audace de les dévorer en une bouchée devant moi ! Nan mais ça s’fait pas, sérieux !

Une religieuse, miam, c’est bon ça. Au café ou au chocolat. Parfois à la pistache, pourquoi pas. Il y a les religieuses des pâtisseries, qui sont toujours plus petites et plus soignées. Et puis d’une boulangerie à l’autre, le petit chou du dessus sera plus ou moins bien proportionné par rapport au gros chou. Le plus important étant que l’intérieur du chou soit généreusement garni de crème, bien sûr. Parce que sinon, ça ne va pas du tout ! Et puis dites-moi : pourquoi ça se mange toujours trop vite, une religieuse, hein ?

La tarte au citron meringuée : rhaaaaaaaaaaa. Pas celle des restos, hein, qui est un truc décongelé la plupart du temps. Nan, la VRAIE de vraie, avec la meringue bien texturée, la crème de citron suffisamment acidulée (si y’a trop de sucre, ça gâche tout), la pâte sablée délicatement croustillante. Je me souviens même d’une boulangerie qui mettait du croquant dans la meringue. Ah la la, c’était trop bon, je serais capable de faire la route juste pour en remanger ! Sauf que je ne sais pas si cette boulangerie existe toujours, donc bon.

J’arrête ici cet inventaire qui pourrait continuer pendant des lignes et des lignes, mais vous n’êtes pas à l’abri de tomber sur d’autres articles consacrés à ma grande passion qu’est la dégustation de la pâtisserie 😉 J’aime bien en faire aussi, hein, mais goûter l’oeuvre d’un artisan, c’est quand même mieux !

Gourmandement vôtre !

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