Je suis une optimiste et une rêveuse née. Je me suis pourtant pris des claques dans la tronche tout au long de ma vie, comme tout le monde, mais il n’empêche, mon optimisme et mon idéalisme sont toujours là. Ça tombe bien, je n’ai pas envie du tout de les soigner.
Tenter le coup, et puis voir ce qui se passe…
J’aime bien rêver. J’aime bien penser que tout est possible. J’aime bien dépasser les barrières que les autres se sont inventées. Il y a une citation de Mark Twain que j’adore : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ». Ça résume assez bien ma philosophie de vie.
Si j’avais écouté les oiseaux de mauvaise augure, je ne serais jamais devenue journaliste, je n’aurais pas vécu à Paris, je n’aurais pas tenté des expériences que d’autres jugeraient irréalistes ou utopistes.
J’adore transformer mes soi-disant utopies en réalité en fait. Prouver aux autres par l’expérience qu’ils ont eu tort de penser que ce n’était pas possible. Et pourquoi ce ne serait pas possible d’abord ?! Moi je fonce, je tente le coup, et puis on verra bien…
Et vous savez quoi ? J’ai souvent eu raison d’y croire !…
Vive les utopies !
Les gens trop normés m’ennuient. Je préfère les grains de folie, le p’tit truc qui fait dérailler la soi-disant normalité. Je préfère quelqu’un qui essaie et qui se plante plutôt que quelqu’un qui est blasé et ne croit en rien. Je préfère les utopies des rêveurs plutôt que le cynisme de ceux qui ont oublié leur part d’enfance.
Alors voilà, j’essaie, je tente, je me lance. Parfois je me plante, mais souvent je réussis, d’une façon ou d’une autre. Et ça va toujours plus loin que ce que j’aurais pu imaginer. La vie a bien plus d’imagination que nous, et ça, c’est génial !
Là, par exemple, au moment où j’écris ce texte, je suis en train de finaliser un recueil de témoignages de fans de Jean-Jacques Goldman. Il y a presque 100 témoignages ! Le livre va faire près de 450 pages et je suis super heureuse de concrétiser cette idée que j’avais en tête depuis quelques années. Mais vous imaginez si je m’étais dit que ce n’était pas possible ? Si je ne m’étais pas autorisée à rêver ? Eh bien ce projet merveilleux n’existerait pas. Pfffffiou, quelle horreur ! (D’ailleurs, si vous voulez commander votre exemplaire via la cagnotte participative que j’ai mise en place, cliquez ici !)
Je rêve, donc je suis
Dans cette actualité politique et sociétale désespérante, je veux continuer à rêver. Certains pourraient penser que c’est un déni de réalité, mais moi, je trouve que c’est une sorte de rébellion pacifique ! Je rêve, donc je suis (libre). Libre, parce que je ne me laisse pas bouffer par la morosité et l’agressivité ambiante. Libre parce que je garde ma façon de penser, mes idées, mes inspirations. Personne ne vient me dicter qui je dois être.
Je vise les étoiles, parce que c’est mille fois plus excitant que de regarder constamment ses pieds pour éviter de marcher dans la merde ! A un moment donné, il faut faire un choix : la voûte céleste ou le caca ambiant ? Hmmm, les étoiles alors !
Vive les rêveurs, vive tous ceux qui ne se laissent pas bouffer par le système et qui n’ont pas peur d’être eux-mêmes, même si ça va à contre-courant des normes. Et tant qu’on y est, à bas les normes !