Quand j’étais ado et que j’étudiais l’Histoire au collège, je me souviens que j’étais horrifiée par toutes les atrocités qui avaient pu être commises dans le passé. Heureusement, c’était loin derrière nous maintenant, l’Homme était devenu sage, tirant des leçons avisées de toutes ses erreurs. On est vraiment naïf quand on a 15 ans… En tout cas, moi je l’étais. J’étais vraiment persuadée que le « Plus jamais » signifiait vraiment « Plus jamais »…
Et puis ça ne s’est pas vraiment passé comme ça…
J’ai toujours adoré l’Histoire, la vie de ceux qui nous ont précédés m’apparaît comme fascinante. J’étais – et je suis toujours – émue, touchée, par toutes ces vies qui se sont déroulées avant les nôtres. Ce n’est pas par hasard que je me suis intéressée à la généalogie de ma famille. J’étais vraiment dans cette quête historique. Qui étaient nos ancêtres ? Comment vivaient-ils ? Quelles leçons ont-ils apprises de leur existence ?
Je croyais que tout le monde se posait ce genre de question. Je pensais que tout le monde s’intéressait à l’Histoire du monde. Mais dès le collège, j’ai pu constater que ce qui me passionnait moi en barbait profondément d’autres. Je n’ai jamais compris qu’on n’aime pas l’Histoire. Comment ne pas aimer ce dont nous sommes tous issus ? Et si on ne connaît pas notre Histoire, on est condamnés à la revivre, par ignorance et par répétition de schémas négatifs. Le cercle vicieux…
Mais tout le monde s’en fout !
Mais force est de constater que bon nombre de personnes n’en ont absolument rien à carrer de l’Histoire du monde. Leurs centres d’intérêt sont tout autres : du sport à la téléréalité en passant par les réseaux sociaux, les séries, les livres, le maquillage, la mode… et que sais-je encore. Tout sauf l’Histoire ! Sauf que « si tu ne viens pas à l’Histoire, l’Histoire viendra à toi »…
Et c’est ce à quoi j’assiste, nous assistons tous, impuissants, depuis quelques mois. Le monde dans lequel j’ai grandi, que je croyais immuable, a changé, s’est transformé, et pas pour le mieux. C’est pourtant une incurable optimiste qui écrit ces lignes. Mais je suis une optimiste lucide… Je vois bien que beaucoup de choses partent en vrille un peu partout.
Si on se concentre sur notre pays, la différence entre la France des années 80 et la France des années 2020 n’est pas belle à voir… J’ai l’impression d’être une vieille schnock en écrivant ces mots, mais c’est mon ressenti, alors je ne vois pas pourquoi je me censurerais, surtout sur mon blog ! Le monde a changé, et il n’y a vraiment pas de quoi s’en féliciter.
Retour au début de la boucle
Puisque tout est un éternel recommencement, on va forcément revenir à un moment ou un autre à une époque où les hommes seront sages, où l’intérêt général primera sur les intérêts personnels. Un monde sans corruption. Un monde sans violence. Un monde de liberté, d’égalité, de fraternité. Un monde sans racisme. Non, je ne suis pas Miss France et oui, je sais, mes mots paraissent bien utopiques. Mais si vous n’êtes pas contents, c’est pareil, non mais oh !
En attendant, je me crée ma bulle à moi, avec mon amoureux, mes enfants, ma famille, mes amis. Ma bulle de joie, d’amour, de rire, de couleurs. Ma bulle « révolutionnaire » dans ce monde tout gris et agressif. Je fais en sorte d’attirer à moi les situations agréables, les personnes sympathiques. Je crée ma réalité. Et je me dis, toujours autant utopiste, que si plein de gens font la même chose, on va finir par réussir à le renverser, ce vieux monde tout pourri.
Incroyable ! Tu décris et écris tout ce que je ressens également face à tout ce qui se passe autour de moi et dans le monde ! Alors moi aussi je crée ma bulle et ma réalité pour que ma vie soit joyeuse et sereine et pour transmettre cet optimisme autour de moi
Bises et désolée pour tes doigts j’espère que ce n’est pas trop important 😘😘